« ‘I Gave Up My Neo Hippie Thoughts’ chantait Vincent Dupas sur son premier album acoustique (2006). Le fin artisan de la six cordes folk opère aujourd’hui, comme Bob Dylan en 1966, sont tournant électrique. Constatons d’emblée que l’arrivée en studio de The Desert Foxes donnent une épaisseur et une stature insoupçonnée aux chansons de My Name Is Nobody. On peut citer notamment Miklos the Hopeless, ou la puissance de la rythmique est doublée d’un Wurlitzer psychédélique du meilleur effet, Doom in the City et ses trompettes mexicaines estampillées Calexico, ou encore A Tree, A Home et son chorus de guitare distordu à la manière de Jay Mascis. L’ensemble fonctionne de façon impressionnante.»
| MAGIC - •••••°
« Avec ce troisième album, My name is nobody laisse au placard son costume de petit prince de la folk que beaucoup lui ont peut-être fait enfiler trop rapidement. My name is nobody ne ment pas. Il est désormais plus pop. Plus électrique aussi.»
| KOSTAR
“La douceur folk de Vincent Dupas, le chanteur caché derrière "Nobody", se démarque d'un rien : d'une soupçon d'accent frenchie, d'un je ne-ne-sais-quoi charmant dans les mélodies americana, d'une pincée de choeurs sixties, d'une goutte de rock distorsion. Toutes ces petites choses qui font de My Name Is Nobody un groupe essentiel du moment. »
| 20 MINUTES - Edition Nationale du 15 juin 09
« Pop Panoramique. Avec un patronyme emprunté à un film dont la musique a été signée Ennio Morricone, on aurait pu s'attendre de la part de Vincent Dupas qui joue sous ce patronyme depuis 2003 à un disque aux sonorités de cette country qui semble héritée de soleil et d'horizons stériles. Cela avait été le cas sur le précédent opus solo en septembre 2008, The Mentor emprunte des chemins moins évidents. La diversité des arrangements contribue à accompagner plutôt que nous laisser à la traîne ou indifférent ; finalement, au travers de l'exploration d'une americana somme toute très classique, il n'est pas à dédaigner que ce soit un disque enregistré à Rennes qui rénove quelques peu le genre. A ranger entre Calexico et Giant Sand. »
| Xroad
«Un son profond et sincère se mue en tornade sur les puissants "The Mentor" (époustoufflant),"Doom" et "Miklos The Hopeless" (bouleversant), avant d’envelopper tendrement nos esgourdes sur le morriconesque "Down In The City" ou les superbes chansons-d’après-l’orage "A Tree, A Home" et"Stars Are Falling". The Mentor esquisse un sans faute entre cruauté et douceur, et toujours mène son homme vers la félicité. »
| http://musique.fluctuat.net
« ‘The Mentor’ parlera à tous les mélomanes ouverts au rock, à la soul et à l’americana. »
| http://www.mowno.com
« Ce nouvel album puise une force émotionnelle insoupçonnée et qui rappelle les grandes heures d’unWill Oldham ou d’un Bill Callahan. Serait-il un de leur fils spirituel ? On peut évidemment le considérer comme tel mais My Name Is Nobody n’est sans doute pas de ceux qui tiennent absolument à la figure paternelle. (…) ‘The Mentor’ franchit un palier en donnant une ampleur insoupçonnée au songwriting de My Name Is Nobody. L’album est éclatant, se laissant aller sans retenue comme un aveu délivré avec une passion dévorante. On connaissait les talents d’écriture de Vincent Dupas. A présent il faudra compter sur lui aussi pour sa capacité à se ré-inventer au fil de ses disques. »
« Il court, il court Vincent Dupas, alias My Name is Nobody. Son album At the wolf pit est encore tout chaud dans les mémoires qu’il refait surface avec ‘The Mentor’. Si le folk est toujours la référence, c’est un folk mutant, en anglais dans le texte, intégrant le meilleur de l’americana, des accents d’Irlande, voire des échos balkaniques. Entre arpèges aériens, nappes légères de wurlitzer et saturations à la Neil Young, c’est un voyageur avec bagages qui déroule ici ses histoires un peu tordues. Un grand disque, vraiment. »
| Place Publique (revue culturelle 44)
“Si 'The Mentor' a toujours le regard perdu vers le grand ouest américain, on ne peut lui nier une plus large ouverture musicale que le folk épuré auquel il nous avait habitués. L'électricité et les musiciens invites (Berg sans Nipple, Santa Cruz…) lui confère même parfois des faux airs de Calexico post-rock… Or, si on a très souvent comparé le nantais au barde barbu Will Oldham, on pense cette fois-ci d'avantage à l'album "North Star Deserter" de Vic Chesnutt. Et ça reste le plus beau compliment qu'on pouvait lui faire.”
| Tohu Bohu - Gratuit pays de la Loire
« My Name Is Nobody montre que sur des titres plus tendus, plus rapeux, il arrive également a susciter un véritable intérêt, s’inscrivant plus que jamais avec cet album dans la droite lignée du vieux Neil Young. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire